“I think unconscious bias is one of the hardest things to get at”
― Ruth Bader Ginsburg
Did you know that your brain is constantly making assumptions and judgments based on your past experiences and beliefs that are referred to as BIASES? They affect how you perceive and interact with the world around you. Biases can also influence how you learn new things such as languages; So let's explore ;-).
The N(euroscience) : In this newsletter find out what biases are and how they come about
The L(anguage learning) : In the next edition of this newsletter, I’ll tell you more about how different types of biases can help or hinder your language learning process.
The C(oaching) : In the third and final part of this series, I’ll share some tips and strategies to overcome the negative effects of biases and enhance your learning outcomes.
We live in a world where we have to make A LOT OF decisions all day, every day - what socks to wear, what wine to drink, what Netflix series to watch, what playlist to choose, what podcast to listen to - you get the picture. Our brain is already very busy making us breathe, making our heart beat, and other mundane things like that ;-)
So in the case of the 1000s of decisions we make everyday, our brain and us create shortcuts that simplify our decision-making and problem-sloving processes. These shortcuts (called heuristics) exist for a reason : they allow us to function without constantly stopping to think about what to do next. While very useful to make everyday decisions, heuristics lead to biases when we make shortcuts where reasoning would be necessary, heuristics lead to biases when there is room for an error in judgement.
Neuroscience can help us (partly) understand our brains’ role in forming biases:
Neural Networks: Our brains form networks of interconnected neurons that store information and create associations between concepts. Biases can emerge from these associations, as our brains link certain ideas or concepts based on repeated exposure or personal experiences. These connections can lead to unconscious biases that affect how we see and judge things.
The limbic system: associated with processing emotions, plays a role in biases related to emotional responses. When encountering stimuli associated with emotional significance, the amygdala can influence rapid and biased judgments. Fear-related biases are a typical example.
In my research I found out that there were hundreds of biases. I picked a few of the more common ones:
Confirmation Bias : Tendency to seek, interpret, and remember information that confirms one's preexisting beliefs. A manager might favor her preferred approach by selectively listening to supporting feedback and ignoring dissenting opinions, hence overlooking better solutions.
Negativity Bias: Giving more weight to negative experiences or information than positive ones. An employee might fixate on a single critical comment from their supervisor during an otherwise positive performance review.
In-Group Bias: Favoring individuals perceived to be part of one's own group over those from different groups. Within a department, employees who are part of a close-knit social group may have access to inside information or opportunities for advancement.
Halo Effect: Generalizing positive traits or abilities from one area to an unrelated area. An employee who consistently excels in one area, like sales, might receive praise for their performance. This recognition could lead colleagues or supervisors to assume they are equally skilled in areas like project management, even if their competence in those areas is unproven.
While our brains way of working can lead to biases, they also hold the key to overcoming them.
Prefrontal Cortex : region responsible for reasoning and decision-making. When we're consciously aware of our biases, the prefrontal cortex can help regulate and counteract biased responses by engaging in more rational thinking processes.
Neuroplasticity : the brain can change and adapt over time. This gives us hope that biases, which are often learned through exposure and experience, can be unlearned. By consciously challenging and exposing ourselves to different perspectives, we can rewire the neural pathways that underlie biased thinking.
Mirror Neurons : Mirror neurons fire both when we perform an action and when we observe someone else performing the same action. They play a role in empathy and understanding others' experiences. Biases can be mitigated by activating mirror neuron networks, which allow us to empathize with diverse perspectives and reduce biased attitudes.
It's important to note that biases are not solely determined by neural processes; they are also shaped by societal, cultural, and environmental factors. Addressing biases requires a comprehensive approach that combines cognitive awareness, education, empathy, and social change.
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A nous!
Saviez-vous que votre cerveau émet constamment des hypothèses et des jugements fondés sur vos expériences et croyances passées? Ces "biais" (en anglais "cognitive bias") affectent la façon dont vous percevez le monde qui vous entoure et dont vous interagissez avec lui. Les biais peuvent également influencer la façon dont vous apprenez de nouvelles choses, comme les langues par exemple.
La N(euroscience): Dans cette newsletter, découvrez ce que sont les "biais" et d'où ils viennent.
L(angue): Dans la prochaine édition de cette newsletter, je vous expliquerai comment différents types de préjugés peuvent aider ou entraver votre processus d'apprentissage des langues.
Le C(oaching): Dans la troisième et dernière partie de cette série, je partagerai avec vous quelques conseils et stratégies pour surmonter les effets négatifs des préjugés et améliorer vos résultats d'apprentissage.
On vit dans un monde où on doit prendre BEAUCOUP de décisions toute la journée, tous les jours - quelles chaussettes mettre, quel vin boire, quelle série Netflix regarder, quelle playlist choisir, quel podcast écouter, vous voyez où je veux en venir. Notre cerveau est déjà très occupé à nous faire respirer, à faire battre notre cœur et à d'autres choses banales de ce genre ;-)
Pour les milliers de décisions qu'on prend tous les jours, notre cerveau et nous-mêmes créons des raccourcis qui simplifient nos processus de prise de décision et de résolution de problèmes. Ces raccourcis existent pour une bonne raison : ils nous permettent de fonctionner sans avoir à nous arrêter constamment pour réfléchir à ce qu'il faut faire ensuite. Bien que ça soit très utiles pour prendre des décisions au quotidien, à force de faire des raccourcis, on fait des erreurs de jugements là où le raisonnement serait nécessaire,
Les neurosciences peuvent nous aider (en partie) à comprendre le rôle de notre cerveau dans la formation des biais :
Les réseaux neuronaux : Notre cerveau forme des réseaux de neurones interconnectés qui stockent des informations et créent des associations entre des concepts. Des biais peuvent émerger de ces associations, car notre cerveau associe certaines idées ou certains concepts sur la base d'une exposition répétée ou d'expériences personnelles. Ces liens peuvent conduire à des préjugés inconscients qui affectent notre façon de percevoir et de juger les choses.
Le système limbique, associé au traitement des émotions, joue un rôle dans les biais liés aux réponses émotionnelles. Face à des stimuli associés à une émotion, l'amygdale peut influencer des jugements rapides et biaisés. Les préjugés liés à la peur en sont un exemple typique.
Au cours de mes recherches, j'ai découvert qu'il existait des centaines de biais. J'ai sélectionné quelques-uns des plus courants :
Biais de confirmation : Tendance à rechercher, interpréter et mémoriser les informations qui confirment des croyances préexistantes. Un directeur peut favoriser sa méthode préférée en écoutant sélectivement les commentaires favorables et en ignorant les opinions divergentes, négligeant ainsi, peut-être, de meilleures solutions.
Biais de négativité : accorder plus d'importance aux expériences ou aux informations négatives qu'aux positives. Un employé peut faire une fixation sur un seul commentaire critique de son superviseur au cours d'une évaluation des performances par ailleurs positive.
Biais d'appartenance à un groupe : le fait de privilégier les personnes perçues comme faisant partie de son propre groupe par rapport à celles qui appartiennent à des groupes différents. Au sein d'un service, les employés qui font partie d'un groupe social très uni peuvent avoir accès à des informations privilégiées ou à des possibilités d'avancement.
Effet de halo : La généralisation de traits ou de capacités positifs d'un domaine à un autre domaine sans rapport avec celui-ci. Un employé qui excelle par exemple à la vente, peut être félicité pour ses performances. Cette reconnaissance pourrait amener ses collègues ou ses supérieurs à supposer qu'il est tout aussi compétent par exemple en gestion de projets, même si ses compétences n'ont pas été prouvées.
Si le mode de fonctionnement de notre cerveau peut "créer" des biais, il détient également la clé pour les surmonter.
Cortex préfrontal : région responsable du raisonnement et de la prise de décision. Lorsque nous sommes conscients de nos biais, le cortex préfrontal peut aider à réguler et à contrecarrer les réponses biaisées en s'engageant dans des processus de pensée plus rationnels.
Neuroplasticité : le cerveau change et s'adapte au fil du temps et des expériences. On peut donc penser que les biais peuvent être désappris. En nous exposant consciemment à des perspectives différentes, on peut créer de nouvelles connexions.
Neurones miroirs : Les neurones miroirs se déclenchent à la fois lorsqu'on fait quelque chose mais aussi quand on observe quelqu'un d'autre effectuer la même action. Ils jouent un rôle important dans l'empathie et la compréhension des expériences des autres. Les biais peuvent être atténués en activant les réseaux de neurones miroirs, ce qui nous permet de faire preuve d'empathie à l'égard de divers points de vue et de réduire les attitudes biaisées.
Il est important de noter que les biais (qui sont souvent en fait des préjugés) ne sont pas uniquement déterminés par des processus neuronaux ; ils sont également façonnés par des facteurs sociétaux, culturels et environnementaux.
Curieux de savoir quels biais vous freinent? Contactez moi!
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