I was debating whether to publish this newsletter before or after the New Year. It seemed like a buzzkill to end the year with a “you must do” topic instead of something fun and festive (‘tis the season after all!).
But then I thought about how many of us will face the dreaded question: “any new year resolutions?”. Notice how I wrote “dreaded”. That’s not a positive reaction. That means that setting a goal (a resolution is a goal, after all) is not always something that excites us. It’s another obligation. It’s another “should”.
I figured that if you knew how awesome goals can be when they are well-defined, clear, purposeful, and easy to set up, maybe this year you’ll not only make some great new year resolutions, but you’ll also stick with them as you’ll be enjoying yourself along the way. And that’s something to look forward to in 2024 ;-)!
The Neuroscience of Goals
The brain has four main regions that are crucial for setting and pursuing goals:
The amygdala:
Regulating arousal and alertness levels
Learning
Fear, anxiety, and positive emotions
Adrenaline and cortisol increase the activity of the amygdala and enhance the formation of emotional memories. Dopamine and serotonin modulate the emotional responses of the amygdala and affect its connectivity with other brain regions
The basal ganglia containing two main routes:
The go route, responsible for initiating actions,- activated by dopamine, which promotes reward-seeking and goal-directed behaviors.
The no-go route, responsible for stopping or inhibiting actions - inhibited by dopamine, which reduces the likelihood of unwanted or inappropriate actions.
Serotonin also plays a role in the basal ganglia, as it regulates the balance between the go and no-go routes and influences the selection of actions based on their outcomes.
The lateral prefrontal cortex:
Short-term and long-term planning
Time perception in relation to setting and achieving our goals
Orienting - in space and in time
Cortisol can reduce its ability to perform complex cognitive tasks, such as planning, decision making, and working memory. Dopamine and serotonin enhance its cognitive performance.
The orbital frontal cortex:
Evaluating our current emotional state and arousal state (as it relates to our goal pursuit)
Sensing progress or lack thereof
Motivating actions that are conducive to reaching our goals.
Dopamine and serotonin modulate the reward and punishment signals of the orbital frontal cortex and affect its role in learning, decision making, and emotion regulation. Oxytocin enhances the social and emotional functions of the orbital frontal cortex and increases its sensitivity to positive feedback and social rewards.
So yes, your brain and your goals are very much linked :-)
Now that we know a little about this link, let’s look at some of the advantages and disadvantages of settings goals.
Some Pros of Working Towards a Goal
Working towards a goal has many benefits for our brain and our well-being :
It enhances our ability to learn and helps us adapt to new challenges with increased resilience (neural rewiring).
It boosts our cognitive function and empowers us to navigate challenges more effectively (prefrontal cortex activation).
It heightens our motivation, enhances emotional regulation for a more balanced and fulfilling journey (positive feedback loop).
Some Cons of Working Towards a Goal
Not all goals are created equal. When your goal setting and goal reaching process is not well-designed, goal setting is counterproductive:
It confuses the brain, leading to a lack of focus and challenges in monitoring progress (vague goals and confused focus).
It demotivates the brain, affecting engagement and satisfaction levels (difficulty levels impact engagement).
It leaves the brain indifferent or resentful, weakening passion and commitment (relevance matters).
It results in stress, anxiety, frustration, and dissatisfaction (unrealistic expectations and pressure).
It diminishes the joy, interest, and value associated with a task (intrinsic motivation under threat).
Now what?
As you can see, setting and pursuing goals requires careful planning, execution, and evaluation. There are no cons to goal setting if you make sure that your goals align with your values, your purpose, and your vision. Your goals can be reviewed, reevaluated, readjusted as your life evolves.
If you want to get started right now, here are 6 goal setting models that you can start using today - well not all 6, some you’ll like, some you won’t ;-)
You can use them either to just to start thinking about the goal(s) you want to set yourself, or maybe even to set your goals and start walking towards them right now.
6 goal setting - and goal reaching - models
In my next 2 newsletters I’ll be talking more specifically about goal setting in language learning and goal setting in coaching.
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If you're curious about my sources or want to know more about goal setting, you should click here
And if you want to go back on my past newsletters that cover all kinds of brain related, language related, coaching related fascinating subjects, I suggest you go to my newsletters webpage
If you know anyone who'd be interested in signing up for my newsletter, don't hesitate to forward this newsletter to them :-)
A nous!
J'ai hésité à publier cette newsletter avant ou après le Nouvel An. A la base je me suis dit que terminer l'année avec un sujet "donnez-vous des objectifs", au lieu de quelque chose de plus “fun”, ça ne serait pas terrible.
Mais j'ai ensuite pensé à ceux d'entre nous qui seront confrontés à la redoutable question: "C’est quoi tes résolutions pour la nouvelle année ?” Remarquez que j'ai écrit "redoutable". Spontanément je n’ai pas associé ça à quelque chose de très positif, un peu comme-ci se fixer des objectifs (une résolution est un objectif, après tout) n'était pas forcément très excitant. Une obligation de plus. Un “il faut que, je dois, je devrais” à rajouter à une longue liste.
Je me suis dit que si vous saviez à quel point les objectifs peuvent être géniaux lorsqu'ils sont bien définis, clairs, utiles et faciles à mettre en place, peut-être que cette année vous ne prendriez pas seulement de bonnes résolutions pour la nouvelle année, mais que vous vous y tiendriez dans la joie et la bonne humeur.
La neuroscience des objectifs
En ce qui concerne la définition et la poursuite d’objectifs, on s’intéresse principalement à quatre régions du cerveau
L’amygdale:
Régulation des niveaux d'excitation et d'alerte
Peur, anxiété et émotions positives
Apprentissage
L'adrénaline et le cortisol augmentent l'activité de l'amygdale et favorisent la formation de souvenirs émotionnels. La dopamine et la sérotonine modulent les réponses émotionnelles de l'amygdale et affectent sa connectivité avec d'autres régions du cerveau.
Les noyaux gris centraux comprenant deux voies principales :
La voie directe, responsable de l’initiation des actions volontaires et de la facilitation des mouvements désirés - activée par la dopamine, qui favorise la recherche de récompenses et les comportements orientés vers un but.
La voie indirecte, responsable de l’inhibition des actions involontaires et de la suppression des mouvements indésirés. - inhibées par la dopamine, ce qui réduit la probabilité d'actions non désirées ou inappropriées.
La sérotonine régule l'équilibre entre les voies directe et indirecte et influence le choix des actions en fonction de leurs résultats.
Le cortex prefrontal latéral :
Planification à court et long terme
Perception du temps en relation avec la définition et la réalisation de nos objectifs
Orientation dans l'espace et dans le temps
Le cortisol réduit la capacité du cortex prefrontal latéral à effectuer des tâches cognitives complexes, telles que la planification, la prise de décision et la mémoire de travail. La dopamine et la sérotonine améliorent ses performances cognitives.
Le cortex frontal orbital :
Évaluation de notre état émotionnel actuel et de notre état d'excitation par rapport à la poursuite de nos objectifs
Perception de notre progrès ou de l’absence de progrès
Actions motivantes favorables à l'atteinte de nos objectifs
La dopamine et la sérotonine modulent les signaux de récompense et de punition du cortex frontal orbital et influencent son rôle dans l'apprentissage, la prise de décision et la régulation des émotions. L'ocytocine renforce les fonctions sociales et émotionnelles du cortex frontal orbital et augmente sa sensibilité au feedback positif et aux récompenses sociales.
Maintenant qu’on en sait (un peu) plus sur le lien direct qu’il y a entre notre cerveau et la définition et la poursuite d’objectifs, voyons les avantages et les désavantages de se donner des objectifs.
Avantages
Travailler à la réalisation d'un objectif présente de nombreux avantages pour notre cerveau et notre bien-être :
Amélioration de notre capacité à apprendre et plus de facilité à s’adapter à de nouveaux défis - plus de résilience (modification des connexions neuronales).
Stimulation de nos fonctions cognitives et plus de facilité à relever les défis (activation du cortex préfrontal).
Augmentation de notre motivation, amélioration de la régulation émotionnelle (chaîne de reactions positives).
Inconvénients
Tous les objectifs ne sont pas égaux. Quand on ne se définit pas les objectifs qu’il nous faut, comme il le faut, se fixer des objectifs est contre-productif, car cela :
Embrouille le cerveau, ce qui entraîne un manque de concentration et des difficultés à se rendre compte des progrès accomplis (objectifs vagues et concentration confuse).
Démotive le cerveau, ce qui affecte les niveaux d'engagement et de satisfaction (les niveaux de difficulté ont un impact sur l'engagement).
Laisse le cerveau indifférent voire “rancunier”, ce qui affaiblit le côté positif et l'engagement (la pertinence est importante).
Engendre du stress, de l'anxiété, de la frustration et de l'insatisfaction (attentes irréalistes et pression).
Et donc?
Comme vous pouvez le constater, se définir des objectifs et les poursuivre doit être fait de façon réfléchie, planifiée, mise en place et évaluée avec beaucoup d’attention. Il n'y a en fait aucun “inconvénients” à se fixer des objectifs si vous vous assurez qu'ils vous correspondent réellement, c’est à dire qu’ils sont alignés avec vos valeurs, vos passions et intérêts, votre vision. Vos objectifs peuvent être revus, réévalués et réajustés au fur et à mesure que votre vie évolue.
Si vous voulez commencer dès maintenant, voici 6 modèles de fixation d'objectifs que vous pouvez utiliser dès aujourd'hui - enfin pas les 6 ;-) D’ailleurs il y en a qui ne vous correspondront pas, d’autres si.
6 modèles pour définir - et atteindre - ses objectifs
Servez-vous en soit pour commencer à réfléchir aux objectifs que vous souhaitez vous fixer, soit pour vous fixer des objectifs et commencer à les atteindre dès maintenant.
Dans mes deux prochaines newsletters, je parlerai plus précisément de la mise en place d’objectif quand on veut apprendre (ou évoluer) dans une langue et des objectifs dans le cadre du coaching.
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