"Love looks not with the eyes but with the mind"
— William Shakespeare, A Midsummer Night's Dream
It’s February, we are getting hit with Valentine’s day and heart galore. While Valentine day as a business opportunity might be questionable or not - a day dedicated to love, a week dedicated to love…heck a whole month dedicated to love, why not?
So here we go for the 1st part of 3, dedicated to what makes the world go round: love - could be love of money, love of power, ‘tis love nevertheless.
So what’s happening in our brains
1) The Spark of Connection: Adrenaline, Dopamine
At the dawn of a romantic connection, our bodies respond with :
an adrenaline surge, preparing us for action and enhancing our performance. This powerful effect elevates our heart rate, making the first pangs of love and attraction palpable in our chests.
and dopamine, known as the “feel-good” chemical, floods our system, creating euphoria akin to that induced by cocaine. This rush triggers sexual arousal, a racing heart, and a motivation that heightens the excitement of new love, all orchestrated from the ventral tegmental area (VTA*).
*Extra info :
the VTA is part of the brain’s reward system, which also involves other regions, such as the caudate nucleus and the nucleus accumbens. The caudate nucleus plays a role in detecting rewards and potential love interests, while the nucleus accumbens is involved in the pleasure and reinforcement of romantic attraction. The orbitofrontal cortex, another part of the reward system, helps us evaluate the attractiveness and suitability of our partners.
2) Emotional Highs and Lows : Cortisol, Serotonin
When you feel a surge of emotion,
Cortisol is released in response to the stress of intense emotions, acting as a calming force to restore balance. This process is vital for managing stress and emotional arousal.
(keeping in mind that cortisol can also have negative effects, such as increasing anxiety and aggression, depending on the situation and the individual).
Due to this increase in cortisol…
levels of Serotonin decrease, which affects mood, appetite, sleep, attention, judgment, and leads to obsessive thoughts in the early stages of love. Serotonin affects mood, social behavior, and a range of other psychological functions. Its role extends to influencing how we perceive and interact with others, impacting feelings of happiness and well-being.
*Extra info :
The hypothalamus releases corticotropin-releasing hormone (CRH) and vasopressin, stimulating the pituitary gland to secrete adrenocorticotropic hormone (ACTH), which in turn prompts the adrenal glands to produce cortisol.The anterior cingulate cortex is another part of the brain that plays an important role in love. It engages during experiences of physical and emotional pain, indicating its role in processing emotional states and social rejection. This region is involved in the body’s response to stress, influencing the release of cortisol, and can also affect serotonin levels, which are linked to mood regulation.
3) Passion to deep connection: Oxytocin and Vasopressin
As love matures, the chemical cocktail evolves:
Oxytocin, is released in response to emotional bonding and physical closeness. This ‘cuddle hormone’ fosters trust and deeper connections.
Vasopressin is triggered by factors that promote pair bonding and commitment. This ‘loyalty hormone’ strengthens long-term connections and is key in the development of monogamous relationships. It acts on various parts of the brain to influence social behavior and emotional attachment.
Other factors, such as endorphins and endocannabinoids, may also play a role in modulating attachment and intimacy. Endorphins are natural painkillers that also induce euphoria and relaxation. Endocannabinoids are similar to the active ingredient in cannabis, and they enhance pleasure and reward.
*Extra info :
Oxytocin is regulated by the hypothalamus, highlighting its role in the complex biological and emotional tapestry of long-term relationships. The nucleus accumbens houses numerous oxytocin receptors, making it a crucial area for bonding and reward-related processes, particularly in the context of social and romantic attachments.
Vasopressin is produced in the hypothalamus and released into the bloodstream,
Beyond the Brain’s Chemistry
While our understanding of love has been enriched by science, reducing love to mere chemical interactions would be an oversimplification of the profound emotional and psychological experiences it encompasses. Love, in its essence, remains one of life’s greatest mysteries—a phenomenon that transcends scientific explanation.
In the next edition of our newsletter, we’ll dive into the topic of love and language learning. Or maybe, the language of love? Stay tuned to find out!
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A nous!
C'est le mois de février, la Saint-Valentin et les cœurs sont partout. Bien que la Saint-Valentin en tant que grande fête commerciale puisse être remise en question, un jour dédié à l'amour, une semaine dédiée à l'amour... voire un mois entier dédié à l'amour, pourquoi pas ?
Voici donc la première partie d'une série de trois, consacrée à ce qui fait tourner le monde : l'amour - qu'il s'agisse de l'amour de l'argent ou de l'amour du pouvoir, c'est quand même de l'amour ;-)
Que se passe-t-il dans notre cerveau quand on aime ?
1) L'étincelle de la connexion : Adrénaline, dopamine
À l'aube d'une relation romantique, notre corps réagit par :
une montée d'adrénaline, qui nous prépare à l'action et améliore nos performances. Cet effet puissant augmente notre rythme cardiaque, rendant palpables dans notre poitrine les premiers élans d'amour et d'attirance.
et la dopamine inonde notre système, créant une euphorie semblable à celle induite par la cocaïne. Cette poussée déclenche une excitation sexuelle, un cœur qui s'emballe et une motivation qui renforce l'excitation d'un nouvel amour, le tout orchestré par l'aire tegmentale ventrale (ATV*).
*Info complémentaire : l’ATV fait partie du système de récompense du cerveau, qui implique également d'autres régions, telles que le noyau caudé et le noyau accumbens. Le noyau caudé joue un rôle dans la détection des récompenses et des intérêts amoureux potentiels, tandis que le noyau accumbens est impliqué dans le plaisir et le renforcement de l'attirance romantique. Le cortex orbitofrontal, qui fait également partie du système de récompense, nous aide à évaluer l'attrait et l'adéquation de nos partenaires.
2) Les hauts et les bas émotionnels : Cortisol, sérotonine
Lorsque vous ressentez une poussée d'émotion,
Le cortisol est libéré en réponse au stress des émotions intenses, agissant comme une force calmante pour rétablir l'équilibre dans notre corps. Ce processus est essentiel pour gérer le stress et l'excitation émotionnelle.
(en gardant à l'esprit que le cortisol peut également avoir des effets négatifs, tels que l'augmentation de l'anxiété et de l'agressivité, en fonction de la situation et de l'individu).
En raison de cette augmentation du cortisol,
les niveaux de sérotonine diminuent, ce qui affecte l'humeur, l'appétit, le sommeil, l'attention, le jugement et conduit à des pensées obsessionnelles dans les premiers stades de l'amour. La sérotonine affecte l'humeur, le comportement social et toute une série d'autres fonctions psychologiques. Son rôle s'étend à la manière dont on perçoit les autres et interagissons avec eux, ce qui a un impact sur les sentiments de bonheur et de bien-être.
*Info complémentaire : L’hypothalamus libère l’hormone de libération de la corticotrophine (CRH) et la vasopressine, stimulant l’hypophyse à sécréter l’hormone adrénocorticotrope (ACTH), qui à son tour incite les glandes surrénales à produire du cortisol.
Le cortex cingulaire antérieur est une autre partie du cerveau qui joue un rôle important en amour. Il est sollicité lors d'expériences de douleur physique et émotionnelle, ce qui souligne son rôle dans le traitement des états émotionnels et du rejet social. Cette région est impliquée dans la réponse du corps au stress, influençant la libération de cortisol, et peut également affecter les niveaux de sérotonine, qui sont liés à la régulation de l'humeur.
3) De la passion à la connexion profonde : L'ocytocine et la vasopressine
À mesure que l'amour mûrit, le cocktail chimique évolue :
L'ocytocine est libérée en réponse aux liens émotionnels et à la proximité physique. Cette "hormone du câlin" favorise la confiance et l'approfondissement des liens.
La vasopressine est déclenchée par des facteurs qui favorisent l'attachement au couple et l'engagement. Cette "hormone de la loyauté" renforce les liens à long terme et joue un rôle clé dans le développement des relations monogames chez les mammifères. Elle agit sur différentes parties du cerveau pour influencer le comportement social et l'attachement émotionnel.
D'autres facteurs, tels que les endorphines et les endocannabinoïdes, peuvent également jouer un rôle dans la modulation de l'attachement et de l'intimité. Les endorphines sont des analgésiques naturels qui induisent également l'euphorie et la relaxation. Les endocannabinoïdes sont similaires à l'ingrédient actif du cannabis, et ils augmentent le plaisir et la récompense.
*Info complémentaire : L'ocytocine est régulée par l'hypothalamus, ce qui souligne son rôle dans la trame biologique et émotionnelle complexe des relations à long terme. Le noyau accumbens abrite de nombreux récepteurs d'ocytocine, ce qui en fait une zone cruciale pour les processus d'attachement et de récompense, en particulier dans le contexte de l'attachement social et romantique.
Au-delà de la chimie du cerveau
Bien que la science ait enrichi notre compréhension de l'amour, réduire l'amour à de simples interactions chimiques serait une simplification excessive des expériences émotionnelles et psychologiques profondes qu'il englobe. L'amour, dans son essence, reste l'un des plus grands mystères de la vie, un phénomène qui transcende les explications scientifiques.
Dans la prochaine newsletter, nous nous pencherons sur le thème de l'amour et de l'apprentissage des langues. Ou peut-être la langue de l'amour ? A lire !
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